Jour de "libération fiscale": "Le gouvernement devrait avoir honte qu'on travaille autant pour lui"

C'est enfin le jour de "libération fiscale". Depuis ce 18 juillet, les Français travaillent enfin pour eux, libérés du poids fiscal des taxes, des impôts et autres prélèvements obligatoires. Car la France est championne d'Europe en la matière, devant la Belgique où la journée de libération fiscale est arrivée 2 jours avant.
Concrètement, pour 100 euros gagnés, un travailleur français célibataire sans enfant paie en moyenne 56 euros et en met 44 directement dans sa poche, a calculé l’institut Molinari, qui place la France au premier rang de la pression fiscale en europe. Lissé à l'année, cela revient à dire qu’il est gagnant seulement à partir d’aujourd’hui, ce 18 juillet. Avant, c’est pour l’Etat.

Des chiffres qui font douter l'avocat Charles Consigny ce vendredi sur le plateau des Grandes Gueules: "Je pense que 'Nicolas qui paie', son jour de libération fiscale est plutôt en octobre. Avant ça, il travaillera pour la collectivité", estime-t-il.
"Ce qui coûte le plus cher à la France en réalité, c'est le vieillissement de la population", ajoute l'avocat sur RMC et RMC Story. "On paie parce qu'il y a une gabegie générale, parce qu'on paie les retraites et la sécurité sociale où on ressent le poids du vieillissement de la population".
"On a besoin d'une révolution économique fiscale et culturelle, on verra si on la fait ou pas", ajoute Charles Consigny. L'avocat estime que son jour de libération se situe lui plutôt autour du 20 décembre: "Il y a dans ce pays des vaches à lait d'un système qui ne se réforme pas".
Qui est "Nicolas qui paie"?
"Nicolas qui paie" est la personnification popularisée par la droite et l'extrême-droite, d'un salarié français trentenaire sans enfant qui ne bénéficierait d'aucune aides et par ses impôts, supporterait le poids de la dette et des prestations sociales que touchent certains.
La marque "Nicolas qui paie", a même été déposée à l'INPI, (Institut national de la propriété industrielle) par Erik Tegnér, directeur de la publication du média d'extrême-droite Frontières.
RMC